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Le monde de 2100

NB : Ce scénario, volontairement pessimiste tout en restant plausible, a été conçu pour aider les participants à se projeter dans une situation de crise et de contraintes sur l’accès à l'énergie et provoquer l’émergence de solutions innovantes.

Dans le monde de 2100, le changement climatique a fait beaucoup de dégâts, et l’énergie qui rendait les sociétés industrielles si puissantes est devenue beaucoup plus complexe à obtenir. Des crises plus fréquentes et de plus grande ampleur, et des moyens d’agir toujours plus contraints, un cycle qui a énormément changé la face du monde.

Tout le monde le savait depuis le milieu du XXème siècle. L’utilisation massive des énergies fossiles et l’élevage intensif allaient modifier le climat. Mais aucun État ne voulait être le premier ou le seul à appuyer sur le frein, et encore moins enclencher la marche arrière. Et les conséquences ne pouvaient pas être pire que le « retour à la bougie » préconisé par les enragés du climat…

Sécheresses, vagues de chaleur, feux de forêts, montées des eaux, zones tropicales rendues inhabitables… Le pire s’est produit. Les populations les moins responsables des excès ont subi les plus grands dégâts. Chaque demi-degré de plus au thermomètre a apporté davantage de dévastation que tout ce qui avait été subi auparavant.

Alors l’éternel affrontement entre le migrant et l’autochtone s’est amplifié. 2 milliards de personnes se sont progressivement mises en route, cherchant leur place à l’ombre, loin des des éléments déchaînés.

Mais les murs se sont dressés devant eux : cent mille kilomètres de la nouvelle Grande Muraille de Chine, un mur de fer et de lois en Europe, et partout, la terre a été entaillée par des tranchées pour stopper le « flux ».

Les États les plus puissants ont absorbé leurs voisins, pour les aider à « mieux gérer leurs ressources naturelles ». Ainsi l’Europe a renoué avec le colonialisme et annexé l’Afrique du Nord et une une grande partie des anciennes colonies françaises et belges. La Russie et la Chine ont fusionné et dominent l’Asie. Quant aux États-Unis, dans une fuite en avant pour maintenir le niveau de vie connu au tournant du XXIè siècle, ils ont pris le contrôle de l’ensemble du continent nord-américain et du Brésil, suivant le vieil adage « l’Amérique aux Américains ».

Malgré l’expansionnisme dont font preuve les pays industrialisés, la fin des énergies fossiles signifie un net recul de la mécanisation de toutes les activités humaines. La productivité a énormément chuté, et le PIB de l’ancienne zone Euro est la moitié de ce qu’il était dans les années 2020. Les Européens ont retrouvé le chemin des champs, et près d’un quart des actifs travaillent la terre, pour en extraire une maigre pitance.